Que faire lorsque quelqu'un parle de suicide ?

Des phrases types prononcées par les personnes présentant un risque suicidaire sont : "J'aurais mieux fait de ne jamais naître", "Si nous nous revoyons encore une fois...", "Je souhaite ne plus être là", "Je ne peux plus vivre comme ça".

Repli sur soi, baisse des liens sociaux, abandon des hobbies, isolement.

Appels ou messages avec des phrases comme « C'était bien de te connaître », « Je te souhaite une belle vie », lettres d'adieu.

Écrire des poèmes ou des textes, peindre des images, lire des livres et des sites web. Écouter de la musique sur le thème de la mort.

Intérêt pour des questions comme : « Y a-t-il des méthodes de suicide indolores ? »

Phrases telles que «Ça ne s'arrangera jamais.», «Ça ne changera de toute façon pas.», «On ne peut rien y faire.»

Les personnes ayant des pensées suicidaires se considèrent souvent comme sans valeur ou inutiles. Des phrases types sont « Vous seriez mieux sans moi. », « C'est de ma faute. »

Par exemple, boire plus d'alcool ou consommer des drogues, pratiquer des activités dangereuses, avoir des rapports sexuels non protégés, conduire de manière imprudente.

Variation radicale de l'humeur, modification dans la personnalité (par exemple, une personne discrète devient agitée, ou à l'inverse, un extraverti qui se repli).

Ne plus prendre soin de soi s'habiller moins soigneusement ou se doucher, se maquiller ou se laver les cheveux moins souvent. Les troubles du sommeil, fatigue, changements dans les habitudes alimentaires, maux de tête et douleurs abdominales.

Si quelqu'un semble soudainement calme, satisfait et détendu après une période de grande tristesse et de souffrance, cela peut être un signe que la personne a décidé de mettre fin à sa vie.

Si tu as peur qu'un·e ami·e puisse se faire du mal, aborde le sujet ouvertement et directement. La plupart des personnes qui ont des pensées suicidaires souhaitent en réalité continuer à vivre, elles ne voient tout simplement pas comment cela serait possible pour le moment.

• Tu peux dire par exemple : « Je m'inquiète pour toi. J'ai peur que tu envisages de te faire du mal. Est-ce vrai ? » Cela offre une opportunité de s'exprimer et la personne se sentira prise au sérieux, plutôt que de tourner autour du pot.
• Ne critique pas son projet, mais prends position. Par exemple, dis : « Je comprends que tu te sentes désespéré·e dans cette situation. Cependant, je tiens à ce que tu restes en vie, car tu es important·e pour moi. Je veux t'aider à retrouver le plaisir de vivre. »
• Tu ne peux pas forcer une conversation. Ce n'est pas de ta responsabilité si quelqu'un ne veut pas parler.

Écouter avec intérêt est presque toujours la première et la plus importante forme d'aide. Cela permet à la personne concernée de trouver un certain soulagement. Laisse ton ami·e te parler.

L'écoute attentive et intéressée est presque toujours la première et la plus importante forme d'aide. Cela permet à la personne concernée de trouver un premier soulagement. Laisse à ton ami·e la possibilité de s'exprimer.

• Évite de parler de tes propres expériences, dis plutôt : « Je peux comprendre ce que tu dis». Ne pose pas de questions détaillées, contente-toi d'un simple « Mhm », et laisse du temps à la personne pour continuer à parler. Ne juge pas en te mettant en colère contre d'autres personnes ou la situation, reste calme même s'il y a un moment de silence.
• Ne presse pas la personne à faire ceci ou cela, mais écoute et demande éventuellement : « Aimerais-tu m'en dire un peu plus sur comment tu te sens ? »
• Ne cherche pas à consoler ou minimiser la situation, exprime plutôt ta compréhension. Les leçons générales sur ce que les autres auraient pu faire de mieux ne sont pas utiles. Exprime que tu peux comprendre que la personne se sente désespérée.