Parents ou frères et sœurs violents

Violence physique

On parle de violence physique lorsque quelqu’un te pousse, te frappe, t’étrangle, te donne des coups de pied, te tire les cheveux ou encore te retient contre ta volonté. Parfois, il te restera même des séquelles physiques après des actes de violence, comme des hématomes ou des douleurs dans une partie du corps. Qu’il y ait ou non des traces visibles, tu as le droit de demander de l’aide.

Violence psychique

Être sans arrêt insulté ou dénigré par quelqu’un, subir des cris ou le désintérêt d’un proche fait mal et constitue aussi une forme de violence. C’est particulièrement douloureux lorsqu’un parent ou l’un de tes frères et sœurs se comporte ainsi. Une telle violence psychique est souvent plus difficile à reconnaître que la violence physique. Les plaies ne sont pas visibles mais enfouies profondément à l’intérieur de toi. On parle de violence psychique lorsque quelqu’un:

• t’ignore ou t’exclut Lorsque les parents négligents leurs enfants,

• se moque de toi ou te ridiculise devant d’autres,

• te fait peur intentionnellement et crie constamment contre toi,

• te contrôle sans arrêt, te menace ou t’enferme,

• te met sous pression pour que tu fasses des choses dont tu n’as pas envie,

• t’interdit de rencontrer des amis ou d’avoir des hobbys.

Violence sexuelle

Toi seul-e as le droit de décider qui peut te regarder et comment, qui peut te toucher et où, et qui tu souhaites caresser. Si quelqu’un te force à faire quelque chose dans un but sexuel, on parle de violence sexuelle ou d’abus sexuel. Toutes les formes d’abus sexuels sont absolument interdites par la loi. C’est également valable pour les actes commis par les membres de ta famille ainsi que les autres personnes que tu connais très bien et que tu aimes peut-être beaucoup.

Ce n’est pas de ta faute

Certains enfants pensent que c’est de leur faute si leur parents ou leurs frères et sœurs sont violents. Par exemple parce qu’ils ont été insolents ou qu’ils ont fait une bêtise. Il est important de savoir que la violence n’est jamais normale et que la faute est toujours du côté de celui ou celle qui exerce la violence !

Il est difficile de parler de la violence Il peut être difficile malgré tout de parler de la violence à la maison et de demander de l’aide.

Dire à quelqu’un que les choses ne vont pas très bien chez soi demande souvent beaucoup de courage et de cran. Beaucoup d’enfants ont peur de nuire à leur famille s’ils parlent de ce qu’ils vivent chez eux. Souvent, les agresseurs font peur à leurs victimes par des menaces, pour éviter qu’elles ne demandent de l’aide. Mais la violence ne s’arrête presque jamais d’elle-même.

Écoute tes sentiments – demande de l’aide

C’est pourquoi il est important que tu demandes une aide extérieure si tu subis de la violence de la part de tes parents, frères et sœurs ou tout autre membre de la famille. Ce qui est décisif, c’est la manière dont tu le vis et non ce que pense quelqu’un d’autre. Si tu ne te sens pas bien, il est pertinent d’en parler à une personne extérieure en qui tu as confiance, par exemple à une personne-ressource de l’école, ou même à quelqu’un travaillant dans un service de Conseil Répertoire services de consultations. Tu peux aussi à tout moment appeler le 147 ou écrire un message. Les professionnels qui y travaillent ont une longue expérience et savent comment t’aider. Tu peux également consulter le site Violence que faire pour plus d’informations.